22 janv. 2008

De Margaux qui n’est pas là

Quand Charlie Chaplin ne danse pas, tes yeux n’ont pas de couleur, si bien que même si je n’ai pas faim, je crois être né pour des petits pains. Je ne me rappelle jamais de ton numéro, alors j’appelle mon revendeur de drogue afin de lui dire à quel point je t’ai aimé. Je veux regarder le hockey mais je m’évanouis en tombant dans les câbles de la télé qui me retiennent dans le ring où les hommes s’embrassent les épaules. Je ne suis pas homosexuel, mais je joue quand même au golf, masturbant les étoiles pour qu’éjaculent les commentaires de ta grande bouche médiatique, estropiée par ces pénis en forme de couteau. Je veux faire des graffitis sur ton corps, tes gros seins carrés étant de la brique poreuse pour filtrer ma soif que j’étanche pour une piastre et vingt-cinq au café des arts quand il mouille sur Montréal des barrettes pour retenir mon toupet.

Je n’ai pas besoin de lighter pour te retrouver dans la fumée où tu te caches, reluisante grenouille, je me regarde sur ta peau. Quand Mariève Maréchal n’est pas là, nous nous sentons à l’aise de dire que ses hanches sont des bateaux filant sur le reflet de la lune qui se noie dans le lac de ma pauvreté qui fait que je fouille dans les cendriers. Le bonheur simple est dans les nénuphars sur lesquels nous rédigeons la bible en feuilles pâles car les mains sont des tiges qui évoluent verticalement en de sales crachats qui sont des langues molles. Sale peau de corde cette Sapporo pendue de l’ivresse suant le suicide en sifflements anciennement sucrés. J’ai perdu l’idéal encadré dans la vitreuse lumière sans sortie, ces bras de pieuvres dures qui avalent la mer morte. En l’honneur de Fernand Durepos et des sacs à main qu’il convoite quand la nuit est un condom sur la cadence de sa castration. Chanter aigü en guise de guirlandes qui déguisent les oreilles, nous promener près de tes tympans, te protéger des otites, manger ton cérumen sur des toasts séropositives.

J’aime me faire exploiter, comme une forêt vierge entre mes jambes. Le métier du bois a l’essence de trouver la profondeur acceptable d’une entaille. Je vais t’aider si tu veux, avec ma scie rouillée, les deux pieds dans l’ostie de marde.


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