22 janv. 2008

De l’Accessoire-femme

Voici comment on en arrive à apprendre l’existence de tels aberrations : ou bien on fait une recherche sur Wikipédia sur la culture japonaise dans un vain moment de solitude, et on découvre le large champ antropo-culturel des toilettes japonaises, puis l’on se surprend de l’existence d’urinoirs pour femmes commercialisées aux jeux olympiques de Tokyo pour des raisons de « diversité ethnoculturelle », et puis de fil en aiguille, on apprend l’existence commerciale de prothèses de vulve, appelées communément « Pee-mate » qui permet à la fille libérée de pee like a man ! Sinon, on lit un magazine urbain-branché et on tombe sur un publi-reportage de filles à franges effilées nommées Krista et Sarah qui nous vantent tout sourire et t-shirt rock déchiré en avant la « révolution féministe » du dit Pee-mate : pouvoir pisser debout, grâce à un bout de carton qui prolonge « l’insuffisance » biologique du sexe féminin, et évite ainsi aux filles l’indignité de la position accroupie-fesses à l’air, alors qu’on essayait d’avoir l’air hot dans un festival de rock.

Ainsi posé, le Pee-mate serait-il un autre gadget inutile ou vraie révolution technique du politique-très privé qui égalise les conditions genrées ? Première chose à considérer : il est clairement statué que le pee-mate permet à la femme d’accéder à l’éternel privilège masculin : pisser devant soi et debout. Une possibilité de pisser dans une position socialement acceptée partout et tout le temps. Pas de problèmes d’exposition des génitaux, pas d’abaissement. Cependant, deux constatations s’imposent tout de suite : 1 : Il est physiquement possible pour les femmes de pisser debout. Bien que le port des très masculins pantalons rend plus difficile cette pratique mondialement répandue chez les paysannes, il est bien possible pour une femme de pisser en courbant les hanches légèrement par en arrière, les jambes un peu écartées et les pantalons baissés. Évidemment, si les pantalons étaient conçus pour les femmes et que la fermeture éclair pouvait se déziper plus bas, cette pratique serait possible sans même baisser les pantalons. Ainsi, si le Pee-mate crie à la nécessité pour les femmes de pisser debout dans les toilettes publiques pour ne pas s’asseoir sur les cuvettes sales, il est démenti par la pratique effective et répandue chez les femmes de pisser semi-debout dans les toilettes publiques sans aucun problème.

Et 2 : En quoi est-ce que la position accroupie, généralement adoptée « dans la nature » par les femmes, est-elle si dégradante ou inconfortable ? Si on en vient, par nécessité de pisser, à se foutre un appendice en carton entre les jambes et pisser dans les urinoirs des hommes, en quoi serait-il inacceptable de simplement s’accroupir, comme le font justement les mâles jalousés dans la position debout ? Est-ce réellement nécessaire de se munir d’un Pee-mate, parce qu’on a peur de l’insalubrité publique ou de se faire voir à pisser debout, alors que bien d’autres solutions plus simples s’offrent aux femmes et sont depuis toujours utilisées ?

Venons en tout de suite à la chair, que se cache-t-il derrière la vibe du Pee-mate et le tablage « féministe » autour du produit ? Pourquoi tant de jeunes filles enthousiasmées ? Pourquoi une quadragénaire entrepreneuse et inventeuse du dit produit va-t-elle pisser debout en jupe sur un plateau de télé américain pour prouver le bien-fondé de son fictionnel-appendice ? L’argument principal du Pee-mate, c’est la nécessité pour les femmes de pisser comme des hommes, avec le même attirail surtout. Or, on le sait, la découverte de la différence sexuelle, et urinaire, est un moment fondateur de la formation du genre, souvent traumatisant pour la petite fille. Comme l’a montré De Beauvoir (et accessoirement mononcle Freud), c'est là que la différenciation genrée prend tout son sens : le garçon est félicité pour l’utilisation de son phallus, suprême signe d’appartenance à la communauté de ceux qui « pissent-bien ». La petite fille intériorise alors toute la portée de la position debout, possession du phallus=pouvoir, et toute la daube de socialisation patriarcale. Toute cette mise en scène féministe autour d'un faux-pénis en carton, est en fait un déni total de la femme. La femme n'a pas de pénis, une vérité si triste qu'il faut lui en foutre un faux dans les pantalons?! Et pourquoi au lieu de premouvoir le pee-mate, ces fameux inventeuses ne proneraient-elles pas plutôt l'acceptation du fait que les femmes aussi pissent, et en public, mais accroupies? Oh, mais c'est vrai, il faut surtout préserver la suprématie du sexe mâle... Alors on dénie la réalité du corps de la femme, on le déguise, on le violente, et comble du culot du système spectaculaire, on appelle cela une « avancée du féminisme ». L'avancée féministe sera quand le corps de la femme ne devra pas se cacher, se transformer, pour correspondre au corps viril...


Dans cette même errance, et surtout dans le même ton, ce merveilleux outil qu’est Internet ne finit plus de nous étonner (et de nous terrifier) sur les avancées techniques tentant de reléguer la femme à l’image d’objet. LE dernier cri, les real dolls, outils fort stimulants pour la gente masculine qui servirait, bien plus qu’à seulement utiliser des accessoires dérivés du prolongements de son bras ou du trou féminin, à bien vivre son impossibilité à toucher ce qu’il y a d’humain dans le sexe et dans l’accession au plaisir. L’homme peut maintenant vivre avec sa poupée et vivre tout ses complexes refoulés, comme celui de pouvoir enfin jouer avec une catin, ou de pouvoir posséder plusieurs de ces « jouets inanimés », évidement le viol, etc... Bien que l’objet prenne aussi des représentations masculines, celles-ci ne prennent forme que sous une animation modifiée et d’un certain point de vue ridicule. L’homme real doll, semble non pas créé pour la femme dont le vibrateur semble déjà faire des merveilles. Le real doll masculin possède un pénis en érection constante qui nous permet de le dissocier de l'état « naturel » de l'homme, ce qui ne laisse pas de marge à la femme pour les simulation, pour reproduire le regard du père dans sa relation sexuelle, les problèmes psychologiques épuisables par le real doll pour la femme se révèlent donc désuets. La real-doll femme, quant a elle, prend plutôt la forme qu’elle devrait avoir, belle, plastique, mince, parfois infantile, soumise, causant presque plus de problèmes qu’elle ne devrait en causer vivante. Lourde a porter, on doit l’habiller, elle ne fait pas les repas, et a besoin de réparations.

La mise en scène proposée par les auteurs d’un reportage découvert dans la même mouvance que le pee-mate et les toilettes japonaises, nous présentait ici 5 messieurs de diverses cultures et pays vivants tous avec les mêmes stigmates. Ils semblent présenter une indéfinissable blessure face au monde englobant du féminin. Ils affirment tous ne pas pouvoir « fourrer quand ils le veulent », vivent avec leur mère (ou ne touchent plus à sa chambre depuis sa mort), et dès qu’ils se procurent une poupée, ils leur en faut plus qu’une. Dejà un problème du type socio-économique se présente ici : ces jolies poupées coûtent environ 8 000$ beaux dollars, il faut travailler comme un con et être vraiment seul pour se les permettre. Bien au-delà de ça, ou pas si loin finalement, la poupée sent le cadavre et transpose l’idée de mort. Elle la propose, elle refuse l’humanité à la femme, et aussi à son propriétaire, bien que pour eux il semble tout à fait normal de vivre et de fourrer avec des reals dolls, qui fuck NE SONT PAS RÉELLES. Le rapport à la real-doll leur enlève leur propre agencement au sein de l’humanité. Ces produits que certains appelle louables, fantastique pour l’homme qui n’a pas le temps d’avoir des relations ou n’est pas capable de se croire capable d’en avoir, sont l'atteinte d'un nouveau degré d'horreur d'un système patriarcal qui a complètement pété les plombs. Quel meilleur fantasme pour la société occidentale que la real-doll, l'incarnation parfaite du rêve du corps de la femme comme chair consommable, façonnable et sans vie. La vision purement bouchère du corps de la femme diffusée dans la porno atteint ici sont appogée. Ce qui excite l'anomique qui baise sa poupée, ce n'est pas tant qu'elle lui rappelle presque la présence d'une vraie femme, non, car il n'oublie jamais que la poupée reste du cilicone. C'est précisément cela qui l'excite, de baiser un morceau de plastique qui a pris tellement la forme de ce corps féminin fantasmé et irréel qu'il en vient à presque franchir le tabou de l'imitation de la vie. Elle ressemble tellement à une femme, mais c'est une poupée qui est à moi, c'est ça qui le fait bander. Possèder l'objet mis en scène dans la porno, le corps-viande contre la femme réelle vaincue. Et à chaque fois qu'il la baise, il prend sa revanche sur les femmes réelles, celles qui avaient encore une volonté pour ne pas vouloir de lui. Regarde comment j'ai même pas besoin de toi, puisque du plastique innanimé me satisfait plus. L’homme possède de plus en plus de biens, s’en valorise, il peut maintenant entretenir une relation platonique avec du silicone bien drainé, et au pire adopter un enfant, produit de l’exploitation. L’axe du normal tombe peu à peu du côté des Caves et des dé-axés, bientôt en plus de nous épiler, de sentir la brise fraîches de montagnes, ils nous faudra séduire une poupée en plastique qui nous permettra de bien participer au monde du travail. Fourrer sera bientôt sur commande comme ces délicieuses mixtures de poulet chez Subway qui goûtent autant le poulet que j’ai envie de te fourrer en ce moment. Vous rendez–vous compte que ce sera bientôt la seule fucking liberté permise, refuser le titre d’humain de soi-même à soi-même par une surproduction que nous prenons tout notre vie à consommer, fourrer et séduire un ordinateur ou une real dolls, ne plus se compliquer la vie, ne plus faire souffrir de pauvres filles, prostituées : grâce à la real dolls plus de prostitution ! Plus de racailles dans les bars ! Plus de pauvres hommes défavorisés par la nature !

Plus d’humains.

Des subways partout, des self real-dolls.

4 commentaires:

max a dit…

Ouahou!
Quel formidable pamphlet sur la manière de se comporter en nombriliste suffisant, sûr de ce qu'il avance tant il est évident qu'il ne peut détenir que la vérité VRAIE, la SIENNE! Je dois le reconnaître, nous nous sommes tous fourvoyés en croyant à une diversité biologique et physiologique des êtres vivant; nous n'en avons pas encore conscience, mais nous sommes en fait tous calqué sur toi, rédacteur de cet article, omniscient que tu es, et bientôt nous rejoindrons ta cause, qui ne peut être que juste!
Euuuhh... mais quelle cause au juste? Aaahhh, oui, bien sûr, suis-je bête, je l'ai dit juste au dessus, TA cause. Une cause qui semble consister à dénigrer autrui, et sa capacité à penser autrement, une cause qui semble vouloir faire porter le poids de tes travers et frustrations diverses aux AUTRES, mais si tu sais, ceux qui ont tort, qui se complaisent éhontément dans leurs erreurs, les PÊCHEURS... Mais bon, en même temps, il faut être clément avec nous, nous sommes tous tellement ignorant...
J'ai beaucoup aimé ta prose sur les realdolls, et "ceux à qui elles s'adressent", car il y a une cible type, c'est bien connu (j'aime la généralisation, ça évite les approximations...:)): "de pauvres hommes défavorisés par la nature" (des moches quoi en somme), qui "vivent avec leur mère (ou ne touchent plus à sa chambre depuis sa mort)" (complexe d'œdipe, frustration, tout ça...), le type d'homme qui "prend sa revanche sur les femmes réelles, celles qui avaient encore une volonté pour ne pas vouloir de lui" (ben oui forcément, il est moche! Essayez de suivre un peu!) en fantasmant sur le fait de "de baiser un morceau de plastique", une "poupée (qui) sent le cadavre" (ah oui, j'allais oublier de préciser, il est nécrophile aussi...), un "anomique" (remarquez qu'un mot savant, ça fait toujours bien, mais attention, à ne pas confondre avec le mollusque bivalve du même nom, non, là on parle du "désorganisé social", du fait qu'il est tout seul, tout ça -ben oui sa mère est morte!- en gros un asocial quoi!), et je vais m'arrêter là, car ma phrase commence à être longue!
DONC, résumons: nous avons là un PERVERS FRUSTRE et NECROHPILE, véritable PSYCHO-SOCIOPATHE (contraction de psychopathe et sociopathe, je précise pour les ignorants que nous sommes tous et qui sont susceptible de lire ceci, je n'ai pas oublié bien sûr, ô rédacteur de cet article auquel je répond, ton omniscience), bref, un DANGER PUBLIC qui devrait se trouver en PRISON!
Il faudrait peut être saisir d'urgence le listing client des sociétés fabricantes et enfermer tous ces gens là, afin de prévenir toute catastrophe, parce que là, visiblement, nous sommes tous en danger!
Clap-clap-clap-clap-clap!! (onomatopées signifiant un appaudissement; Oui, les ignorants s'expriment souvent par onomatopée...). Quelle formidable OUVERTURE D'ESPRIT!! Personnellement, le seul danger que je vois dans ta diatribe (oui, l'ignorant est un copieur aussi, d'où l'utilisation à son tour d'un mot savant...), c'est l'horreur de TES propos, la perversité de TA pensée, et le fait que TU veuilles imputer cela aux autres... Ce sont TES propos qui sont malsains, pas les gens que TU vises et crois connaitre! Alors si tu veux un conseil, commence déjà par balayer devant ta porte, et quand tu auras fini ton introspection ( et à mon avis y'a du boulot! ) et que tu auras muri un peu, tu pourras éventuellement te permettre de donner un avis (pas l'imposer) sur un sujet ou sur des gens, tout en n'oubliant pas que "vérité" est bien plus souvent précédé de "une" que de "la"...

Anonyme a dit…

moi je te di que tu as completement raison selon moi ce ne sont pas les bébé boumeur qui ruine l`hostie de vie ces aussi les gouvernements (vous autres mêmes) endure les LOIS de fou!VIVRE LES ANNÉES 60. AUJOURD`HUI ES LE STRESS DES JEUNES ET CES UNE PRISON AVEC TOUTES CES lois!!!

Anonyme a dit…

Je trouve que le commentaire de max est tout-à-fait innaproprié, non-réfléchi, vulgaire et égoiste. Max se choque et dit que LA cause de l'auteur de cet article est " Une cause qui semble consister à dénigrer autrui, et sa capacité à penser autrement, ". Mais je me demande en lisait ceci si max veut signifier que ces gens qui pensent autrement (comme ceux qui crés et consomment les realdools et les peemate) on en fait le droit de penser autrement, parceque vivement la démocratie et les opinions différentes et individuelles! Et qu'on n'a pas le droit d'en faire des critiques! Il m'arrive de critiquer (non pas dénigrer) autruis et leur capacité de penser "autrement" lorsque ces dites capacités de penser autrement se trouvent à oppresser et exploiter une classe, un groupe, des gens, des femmes, le vivant, etc.
Max dit aussi qu' "il faudrait peut être saisir d'urgence le listing client des sociétés fabricantes et enfermer tous ces gens là, afin de prévenir toute catastrophe, parce que là, visiblement, nous sommes tous en danger!" Quel sarcasme! Visiblement, oui, ces realdolls me font penser au fait qu'il y a véritablement un problème, mais ce problème n'est pas nouveau, il n'est que la continuité de la violence envers les femmes, du sexisme, du patriarcat, de la postitution, du viol, des rapports marchandisés capitalistes, de la femme objet corps viande à domminer, encore et toujours l'objectification de la femme, DES FEMMES et toutes les influences idéologiques, réels et concrètes que cela causent et régèrent.
Dans le message, max semble beaucoup plus s'en faire pour trouver des arguments qui prouvent que l'auteur de la publication est con et super nombriliste qu'avec le réel problème que j'ai percu dans tout le message et qui n'est que la continuité de l'exploitation et de l'opression envers, sur et dans les femmes.

Cependant, je trouve que l'auteur-e- du message dans la partie des realdolls démonise les utilisateurs et fabricants des realsdolls comme si ils était en général tous asocial, ne pouvant fourrer quand ils le veulent et vivant avec leur mère (c'est une source réelle ou c'est ce que tu penses?). En fait, je penses que les utilisateurs de ce genre de pornographie-poupées sont comment tant d'autres hommes issus du patriarcat et du capitalisme, comme tant d'autres hommes qui regardent des films pornos, qui vont aux danseuses, qui ont des propros et des idées sexistes, qui abusent des femmes, des enfants, qui ne comprennent pas un "non", qui ont des fatasmes de viols et qui passent aux actes ,etc.... ( la suite du message dans le propain qui suit)

Anonyme a dit…

(suite) et tant d'hommes et de femmes sont colonisés par l'idéologie patriarcale et capitaliste, même des militantEs, des révolutionnaires, des anit-capitaliste, anti-impéraliste, anti-patriarcat etc etc. Nos imaginaires, nos corps,nos chairs, nos mondes, nos vies, nos rapports sont colonisés. Nous avons beau lutter contre ce monde de domination pourri, il n'en reste pas moins que nous vivions dans ce monde, que nous subission la propagande sous toutes ces formes, que la plupart dentre nous ont été édukéEs comment il se fallait... et nous devons non seulement critiquer, et résister mais entreprendre la décolonisation, vouloir abbatre lennemi mais aussi etre conscient de ses propres aliénations... Tant que nous vivrons dans ce monde, dans ce système, patriarcal, capitaliste, impérialiste nous aurons a lutter quotidiemment pour décoloniser nos etres, des espaces et cela ne sara jamais assez dans que ce monde sera dirigé par nos ennemis communs... La révolution reste la seule solutions valable, voire même rationnel, totalement... Je pourrais mener toutes les luttes féministes que je voudrais-que je pourrais... il n'en restent pas moins que je vis dans ce monde sexiste et partout le sexisme, m'est rejeté en pleine face, à chaque coin de rue, partout. En tous cas, je suis rendue plus loin que je pensais, cest correct. Bref, il me semble que max n'a pas cerné l'enjeu de la chose... tout comme l'auteur du blog n'a pas été assez exhaustif ou juste ou précis ... en meme temps quil a su cerne le probleme (patriarcat, capitalisme).

Et jajouterai vivement que la décolonisation se passe aussi dans notre langage. Je reste toujours perplexe lorsque des amiEs, des connaissances, des militantEs, des révolutionnaires, des camarades ou moi-même ont un langage avec "putain"(littéralement, on sait ce que ca veut dire putain, pute, prostituée),"fuck"(fourrer, se faire fourrer, "sociolinguistiquement" se réfèrent à l'infériorité (la femme ou l'homo qui rappelle la femme) qui se fait fourrer dans la bouche, le vagin, le cul ou "va te faire enculer"... etc... ETC Ne voit-on pas que ces mots légitiment et perpétuent aussi la domination et les pensées dominantes ? Il serait illusoire de croire que notre langage est neutre, a été décidé et appliqué avec le bon accrord des exploitéEs.
Etc!

Vivement